jeudi 1 mai 2008

GANTZ - Hiroya Oku



Série en cours en France 22 tomes,

Série en cours au Japon 23 tomes

Genre : Fantastique-Action

Alors qu’ils aident un vieil homme tombé sur des rails, Masaru et Kei sont percutés par le métro. Ils se retrouvent intacts dans une pièce avec d’autres personnes censées être mortes elles aussi. Au milieu de cette pièce, une sphère noire, Gantz qui leur propose des missions consistant à tuer des martiens dans des environnements urbains (quartiers de Tokyo pour la majorité des missions) dans un laps de temps donné. À la fin de chaque mission, des points sont attribués aux survivants selon leurs actions dans ce qui semble être un jeu assez morbide.
Et, au bout de 100 points, quelque chose se passe (on apprend ce que c’est au bout d’une quinzaine de tomes). Après chaque mission, s’ils ont survécu, ils reprennent leur place dans le monde réel jusqu’à la prochaine mission.
Plusieurs questions se posent dès le début : sont-ils morts ? Pourquoi sont-ils récupérés pour ce « jeu » ? Qui est derrière ça ? Quelle est cette combinaison qui les rend presque invincible ?

Plus on avance plus la réalité et l’univers de Gantz se mélangent SPOIL (au début les gens ne peuvent pas les voir puis finalement si ; on découvre des opposants aux Gantziens qui peuvent les voir quand ils jouent et parviennent à les retrouver dans le monde normal, un monstre affronté par Kei dans Gantz le retrouve dans la réalité).FIN

Dans ce manga à l’action très rythmée et assez violente, on trouve finalement peu de réponses aux questions de départ, l’auteur préférant partir sur de nouvelles voies (SPOIL le groupe d’opposant notamment, la rencontre dans une mission d’un second groupe de gantzien…FIN) plutôt que de nous expliquer ce qu’est réellement cet univers. Le seul grand changement intervient quand on découvre ce que donnent les 100 points.

J’ai bien accroché même si je reproche à l’auteur de partir vers de nouvelles voies sans avoir répondu aux questions de départ. De même je ne comprends pas ces pages inter-chapitres composées à 80% de pin-up et les quelques scènes érotiques dont je ne comprends pas l’intérêt car l’histoire n’en a pas besoin. J’ai apprécié certains passages réflexifs sur le fait que Kei trouve sa place dans cet univers (alors qu’il est brimé dans la réalité) et certaines idées scénaristiques. Quant au dessin fait d’un mélange habile entre informatique et fait main, il colle assez bien à l’univers de Gantz.

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